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Taboubi : Un remaniement ministériel est nécessaire

Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT a noté aujourd’hui, mercredi 28 juin 2017 lors de son passage dans Midi Show que la centrale syndicale est toujours en contact avec le gouvernement et les partenaires sociaux.


"La relation avec le gouvernement connait toujours des hauts et des bas. Elle est liée aux réclamations sociales et économiques. Actuellement, l’UGTT est une partie prenante qui a signé le pacte de Carthage. Nous ne sommes pas un décor, au contraire nous sommes une force de proposition et de construction du pays et son rôle est palpable avant même l’indépendance du pays.

 

85% du contenu du pacte de Carthage a été élaboré par l’UGTT. C’était des grandes lignes mais certains axes sont restés sans application. Pour nous, notre lien avec ce gouvernement est lié à  l’application du pacte de Carthage. Actuellement, nous avons un besoin urgent d’un remaniement partiel du gouvernement. Ce remaniement ne doit pas se faire sur la base d’un calcul partisan. Il faut mettre les bonnes personnes aux bonnes places selon des normes biens définis. Les ministères de l’Education et des Finances et même la structure des ministères sont à voir. Ceci fait partie des négociations avec le chef du gouvernement. Pour les critères, il faut des responsables qui ont de l’expérience et la volonté de servir le pays tout en restant proches des nécessités du pays. Côté structure, l’UGTT veut un rendement plus efficace des ministères. Par exemple, il y a un grand travail pour la réforme de l’éducation et de la formation professionnelle selon les besoins du marché du travail", a fait savoir Taboubi.

 
"Si un parti politique possède des compétences qui répondent aux normes, l’UGTT ne sera pas contre. La centrale syndicale n’a pas de noms à proposer et ne sera pas contre les propositions de toutes parts. Par exemple, il y a un grand problème chez la douane tunisienne. Ce corps a besoin d’une administration qui se charge spécifiquement de ce corps pour mettre un terme à l’hémorragie", a-t-il ajouté.


Pour les ministres à éliminer, Noureddine Taboubi a assuré qu’il refuse de parler de noms dans les médias. "Il y a des réunions dans lesquelles l’UGTT s’exprime autour de ce sujet. Afek Tounes a parlé de dossiers de corruption qui concernent Mehdi Ben Gharbia. Il faut faire des vérifications avant de lancer des accusations. De son côté, le chef du gouvernement ne doit pas fermer les yeux et les oreilles sur ce genre d’échos".

 


 

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